En tant que grande débutante à la fois dans le game des mamans et celui de la vie parisienne je vais de surprises en surprises… Et avoir un bébé à Paris, c’est pas toujours sympa, la preuve en 4 faits agaçants !
1/ les parents sont tous YOYO :
Vous ne connaissez pas les fameuses YOYO ? Alors c’est que vous n’êtes clairement pas parisien.ne. Dans mon quartier, impossible de faire trois pas sans tomber sur l’une d’entre elles.
Elles qui ? Les poussettes de la marque bien sûr ! Et pas n’importe lesquelles d’ailleurs. Je parle de mini-voitures suréquipées qui vous coutent un SMIC (ou un mois de loyer parisien.)
Ici, si je buvais un shot de pastis à chaque fois que je croisais une poussette yoyo au parc des Buttes Chaumont je serais raide en 20 minutes MAX.
Il faut avouer que les yoyos sont le top du pratique à Paname en étant super légères et super démontables. Mais je doute de leur compétences en milieu champêtre avec leur roues toutes petites… Ce qui fait d’elles un typique phénomène de titi parisien.
2/Etre sélectionné par une crèche…plus rare que gagner au bingo (quand on ne joue pas) :
La crèche à Paris, c’est comme la fin du Covid, plus on s’en approche plus ça semble inatteignable.
Déjà, pour y inscrire son bébé, il faut s’y prendre dès son 6ème mois de grossesse ! Et on est même pas sûr que la fastidieuse compilation du dossier administratif serve à grand-chose.
Le service social de notre arrondissement nous a prévenus, les places sont rares et difficiles à obtenir. On a même conclu notre rendez-vous en nous tendant une brochure contenant une liste des alternatives : crèches privées et garde à domicile.
Ainsi, pour nous aider dans nos recherches, nos connaissances parisiennes y vont de leurs plus curieux conseils :
- « Si tu veux une place, il faut aller dans la crèche te faire bien voir de l’équipe »
- « Essai d’obtenir une recommandation par ton pédiatre/ médecin de famille/ chien du voisin »
- « Harcèle- les tous les jours pour les avoir à l’usure »
Bref, chacun.e sa stratégie, mais aucune ne vous épargnera la sueur et les larmes.
3/ Caser son bébé dans le minimum de mètre carré :
Quand on habite à Paris, il faut savoir se contenter de petites surfaces habitables qui coûtent bien trop chères. Mais j’avoue que quand j’ai dit à la maternité que j’habitais un 53 mètres carrés avec une seule chambre, je ne m’attendais pas à ce qu’on me réponde : « vous avez de la chance d’avoir un grand appartement. »
53 mètres carrés et une seule chambre pour trois personnes c’est grand ?
Apparemment pour Paris, oui.
Mais pour moi, venant de la campagne, je n’ai pas la même notion « de grand» que les citatin.e.s. Chez mes parents, c’est une véritable brocante tellement il y a une accumulation de vieilleries qu’ils gardent « au cas où ». Mais peu importe, ils ont de la place pour tout stocker.
Dans ma réalité parisienne, dès que mon bébé prend un centimètre, je me dépêche de donner tous les bodies qui ne lui vont plus à Emmaüs en espérant gagner un peu d’espace.
Ici, le « cododo » (placer le lit du bébé à côté du sien) n’est plus un choix mais une obligation.
Enfin, on fait des économies en terme de « babyphone » ^^.
4/ Promener bébé au milieu des pots d’échappements :
Ayant grandi à la campagne, une balade en plein air par jour me parait un minimum pour être en bonne santé. Mais ici, je ne suis pas sûre que ça serve à grand-chose. Entre la pollution des voitures et le manque de végétation, on n’est pas vraiment dans une cadre de vie idéale pour l’épanouissement d’un bébé.
Heureusement j’habite un quartier avec un des plus grands parcs de la capitale, le parc des Buttes-Chaumont. Mais je ne le trouve tout de même pas immense et il est fermé dès 20 heures en hiver et dès que la météo prévoit du vent !
Mais tout n’est pas si gris à Paris !
Pour nuancer sur ses 4 faits agaçants dans ma vie de maman parisienne, j’avoue tout de même qu’il y a beaucoup de points positifs dans le fait d’avoir un bébé à Paris :
- la proximité des professionel.le.s de santé
- l’accès aux loisirs
- la possibilité de rencontré d’autres familles franco-italiennes
- la facilité à s’équiper d’occasion pour le bébé
Finalement, ça vaut quand même le coup, non ?
Alors, pour vous, est-ce que c’est mieux d’être un bébé des villes ou un bébé des champs ?
Pour un article tout aussi enthousiaste sur la vie parisienne, c’est par ici !
Coucou ah oui pour le coup c’est pas mal aussi pour s’éviter du stress 😅😊😊
Coucou bah moi j’ai adopté la politique sans, du coup, la vie est beaucoup plus sereine ! Suis plus tranquille quand je pense à l’avenir incertain pour ses prochaines générations