Avoir un bébé à Paris en 4 faits agaçants !

close up photo of yawning cat

En tant que grande débutante à la fois dans le game des mamans et celui de la vie parisienne je vais de surprises en surprises… Et avoir un bébé à Paris, c’est pas toujours sympa, la preuve en 4 faits agaçants !

1/ les parents sont tous YOYO :

Vous ne connaissez pas les fameuses YOYO ? Alors c’est que vous n’êtes clairement pas parisien.ne. Dans mon quartier, impossible de faire trois pas sans tomber sur l’une d’entre elles.

Elles qui ? Les poussettes de la marque bien sûr ! Et pas n’importe lesquelles d’ailleurs. Je parle de mini-voitures suréquipées qui vous coutent un SMIC (ou un mois de loyer parisien.)

photo of man pushing baby on stroller on permeable pavement
Photo by Lisa Fotios on Pexels.com

Ici, si je buvais un shot de pastis à chaque fois que je croisais une poussette yoyo au parc des Buttes Chaumont je serais raide en 20 minutes MAX.

Il faut avouer que les yoyos sont le top du pratique à Paname en étant super légères et super démontables. Mais je doute de leur compétences en milieu champêtre avec leur roues toutes petites… Ce qui fait d’elles un typique phénomène de titi parisien.

2/Etre sélectionné par une crèche…plus rare que gagner au bingo (quand on ne joue pas) :

preschoolers inside a classroom
Photo by RODNAE Productions on Pexels.com

La crèche à Paris, c’est comme la fin du Covid, plus on s’en approche plus ça semble inatteignable.

Déjà, pour y inscrire son bébé, il faut s’y prendre dès son 6ème mois de grossesse ! Et on est même pas sûr que la fastidieuse compilation du dossier administratif serve à grand-chose.

Le service social de notre arrondissement nous a prévenus, les places sont rares et difficiles à obtenir. On a même conclu notre rendez-vous en nous tendant une brochure contenant une liste des alternatives : crèches privées et garde à domicile.

Ainsi, pour nous aider dans nos recherches, nos connaissances parisiennes y vont de leurs plus curieux conseils :

  •  « Si tu veux une place, il faut aller dans la crèche te faire bien voir de l’équipe » 
  • « Essai d’obtenir une recommandation par ton pédiatre/ médecin de famille/ chien du voisin »
  •  « Harcèle- les tous les jours pour les avoir à l’usure »

Bref, chacun.e sa stratégie, mais aucune ne vous épargnera la sueur et les larmes.

3/ Caser son bébé dans le minimum de mètre carré :

short coated black and brown puppy in white and red polka dot ceramic mug on green field
Photo by Pixabay on Pexels.com

Quand on habite à Paris, il faut savoir se contenter de petites surfaces habitables qui coûtent bien trop chères. Mais j’avoue que quand j’ai dit à la maternité que j’habitais un 53 mètres carrés avec une seule chambre, je ne m’attendais pas à ce qu’on me réponde : « vous avez de la chance d’avoir un grand appartement. »

53 mètres carrés et une seule chambre pour trois personnes c’est grand ?

Apparemment pour Paris, oui.

Mais pour moi, venant de la campagne, je n’ai pas la même notion « de grand» que les citatin.e.s. Chez mes parents, c’est une véritable brocante tellement il y a une accumulation de vieilleries qu’ils gardent « au cas où ». Mais peu importe, ils ont de la place pour tout stocker.

Dans ma réalité parisienne, dès que mon bébé prend un centimètre, je me dépêche de donner tous les bodies qui ne lui vont plus à Emmaüs en espérant gagner un peu d’espace.

Ici, le « cododo » (placer le lit du bébé à côté du sien) n’est plus un choix mais une obligation.

Enfin, on fait des économies en terme de « babyphone » ^^.

4/ Promener bébé au milieu des pots d’échappements :

black coupes
Photo by Torsten Dettlaff on Pexels.com

Ayant grandi à la campagne, une balade en plein air par jour me parait un minimum pour être en bonne santé. Mais ici, je ne suis pas sûre que ça serve à grand-chose. Entre la pollution des voitures et le manque de végétation, on n’est pas vraiment dans une cadre de vie idéale pour l’épanouissement d’un bébé.

Heureusement j’habite un quartier avec un des plus grands parcs de la capitale, le parc des Buttes-Chaumont. Mais je ne le trouve tout de même pas immense et il est fermé dès 20 heures en hiver et dès que la météo prévoit du vent !

Mais tout n’est pas si gris à Paris !

smiling baby lying on bed in room
Photo by Daniel Reche on Pexels.com

Pour nuancer sur ses 4 faits agaçants dans ma vie de maman parisienne, j’avoue tout de même qu’il y a beaucoup de points positifs dans le fait d’avoir un bébé à Paris :

Finalement, ça vaut quand même le coup, non ?

Alors, pour vous, est-ce que c’est mieux d’être un bébé des villes ou un bébé des champs ?

Pour un article tout aussi enthousiaste sur la vie parisienne, c’est par ici !

Commentaires

  1. Lénou

    Coucou ! Oui je suis d’accord les inconvénients de la campagne sont quand même supportables quand on voit les supers avantages 😍 un jour j’espère qu’on aura l’occasion d’en profiter aussi 🤞🏼🤞🏼

  2. Ce sera un bébé des champs par ici ! Et ton article ne fait que m’en convaincre un peu plus ! L’inconvénient, c’est qu’au fin fond de notre vallée, on est un peu isolé de tout. Donc la seconde main, c’est pas toujours facile à trouver si tu veux pouvoir voir l’article avant d’acheter. Pour le médecin, il faut attendre 2 ou 3 jours pour un rdv sur une consultation dite d’urgence… Le mode de garde, c’est aussi un peu la croix et la bannière pour trouver (on a enfin notre nounou, mais ça n’a pas été simple…)
    Mais à côté de ça, savoir que mon enfant pourra jouer dans les champs et la neige, se balader dans la montagne, pique-niquer dans le grand parc à côté de chez nounou, grandir entouré d’animaux divers (de la vache au renard en passant par le chien, le chevreuil ou le sanglier), ça ne me fait pas hésiter une seconde !

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