Ça y est, c’est la liberté, ou ce qui y ressemble le plus après deux mois de quarantaine, tous bloqués à la maison !!!! Même si on n’est pas encore sorti d’affaire, j’ose espérer que le pire est passé et qu’on peut se permettre de souffler un peu. La propagation du virus semble se ralentir un peu partout et l’activité économique redémarre doucement. Après des semaines d’angoisse, on va pouvoir commencer à prendre du recul sur cette période improbable et complètement imprévu que nous avons tous subit. Ce confinement m’a personnellement fait passer par tous les stades possibles d’égarement mental et maintenant qu’il se termine, j’aimerais partager quelques anecdotes sur cette période unique ! Tout en légèreté bien sûr, les côtés tragiques de la situation nous sont rabâchés bien assez dans les médias.
1/J’ai fait une cure de sébum qui n’en était pas vraiment une
Je ne sais pas si vous avez-vous aussi entendu parler du fait que le confinement était le moment idéal pour une cure de sébum. Il s’agit tout simplement de ne plus se laver les cheveux pendant quelques semaines pour leur permettre de se reposer de tous les traitements plus ou moins chimiques qu’ils reçoivent habituellement. Comme en confinement on ne peut voir personne c’est effectivement un bon moment pour se balader les cheveux gras sans trop culpabiliser. C’est ainsi que ma flemme monumentale de me laver les cheveux s’est vu justifiée par une prétendue envie d’en prendre soin. Dans un excès de zèle, je suis allé encore plus loin, en n’hésitant pas à pratiquer la « cure d’habit » et en passant des journées entières sans quitter mon pyjama.
2/ J’ai décidé de devenir caissière
D’un naturel assez actif, j’ai besoin de bouger en permanence pour me sentir bien. Le fait de me voir imposer l’immobilité m’a tout d’abord fait paniquer. Alors que tout le monde semblait être pris de panique à l’idée de contracter le virus, j’étais uniquement préoccupée par l’idée de m’ennuyer chez moi. Ce qui m’a poussé à candidater pour un des seuls jobs recrutant encore : celui de caissière de supermarché. N’ayant aucune expérience dans le domaine et un CV hors sujet, ma candidature n’a pas été retenue. Heureusement, j’ai pu dompter ma panique initiale et m’adapter à la vie à la maison.
3/ J’ai fait un stock de protections hygiénique
J’ai fait un stock de protections hygiénique. Et même parce que j’ai eu peur d’en manquer, non. C’est juste que je me sentais tellement coupable au supermarché quand j’acheté moins de 10 articles que je me sentais obligeais à rajouter des produits dont je n’avais pas besoin, mais qui pouvaient paraître vitaux au/à la caissièr.e. Peut-être que c’est ce qui s’est passé avec le mystère de la frénésie du papier toilette ? Les gens se sont sentis dans l’obligation de justifier leur déplacement pour faire des courses par un achat plutôt important pour leur hygiène? En tout cas, c’est en suivant cette logique que j’ai refait mon stock de serviettes hygiéniques. Alors que je porte la cup.
4/ Je me suis mise au tambourin
Au plus grand plaisir de mes voisins sans aucun doute. Au moins, c’est plus original que la guitare, non ? Le tambourin lui ne m’a pas encore adopté et mon vacarme est loin d’être mélodique mais je ne perds pas espoir : au prochain confinement, je m’améliore !
5/ J’ai planifié un plan de fuite à la campagne
J’ai planifié dans ma tête un plan de fuite à la campagne en cas de pénurie de nourriture en ville. Ben quoi, on a manqué de pâtes, de papier toilette, et même de farine ! On ajoutait les œufs et j’étais prête à m’enfuir en Ardèche. Bon, j’aurai dû pour ça acheter une voiture et faire 300 attestations de déplacement (une par kilomètre) avec une nouvelle adresse à chaque fois mais la faim aurait justifiée ces moyens exceptionnels. 🤣🤣
6/ J’ai élu domicile devant la porte de mes toilettes
J’ai élu domicile devant la porte de mes toilettes, seul point lumineux de mon appartement. Comme j’habite Marseille on pourrait croire que je suis habituée à un ensoleillement journalier assez important. Mais pas du tout ! Mon appartement ne comporte que des fenêtres collées à la façade d’autres immeubles, ce qui fait que je vis la lumière allumée 10 heures sur 12. Le seul endroit un peu plus lumineux se trouve être les toilettes, grâce à une grande lucarne et une vue presque dégagée. Le soleil m’aidant énormément à structurer ma journée et à garder le morale, j’ai décidé d’installer mon bureau devant la porte des toilettes et de profiter de l’ensoleillement qui me parvenait ainsi. Bien que l’installation soit loin d’être pratique, elle m’a beaucoup aidé à ne pas sombrer dans la dépression.
7/ J’ai ouvert une chaine Youtube ASMR
Je regarde beaucoup d’ASMR lorsque je suis stressée ou que j’ai des difficultés à dormir. Le fait d’écouter des personnes chuchoter à mon oreille me relaxe immédiatement et me met quasiment en un état de transe semi-comateuse. J’ai donc voulu essayé de tourner ma propre vidéo de tapping/whisperring. Sauf que je n’ai aucun matériel. Et aucune expérience dans la réalisation audio-visuelle. C’est ainsi que je me retrouve avec une chaîne YouTube ne contenant qu’une vidéo mal montée, mal cadrée et au son dégueulasse. En plus, comme ma connexion internet est loin d’être bonne elle a mis deux jours à se mettre en ligne. Ça a vite calmé mes ardeurs et mes créations se sont arrêtées là (pour le moment 😁).
8/ J’ai zappé les apéro en ligne
J’ai simulé (ou en tout cas exagéré) une mauvaise connexion Skype pour éviter trop d’apéro en ligne : car même si c’est sympa deux minutes, se retrouver à 15 personnes que l’on voit à peine dans des fenêtres vidéo minuscules, avec tout le monde qui parle en même temps puis des grands moments de blancs c’est vite chiant non ?
9/ Mon premier geste au réveil est devenu celui de regarder la courbe de morts dans le monde
Mon premier geste au réveil est devenu celui de regarder la courbe de morts dans le monde. Alors qu’avant je regardais Facebook ou mes messages, j’ai changé mes habitudes pour de nouvelles un peu moins relaxantes. Les médias ayant l’art de rassurer, se lever avec des actualités catastrophiques n’a pas aidé à soigner mes angoisses… Je dois sans doute être un peu maso…
10/ Je n’ai pas eu mes règles pendant 47 jours
Bon c’est vrai que c’est pas si fun que ça. Mais c’est assez incroyable pour être remarqué. A croire qu’elles sont elles aussi entrées en confinement. Mon corps à décidé d’hiberner, il s’est mis en pause et tout s’est arrêté, même mon cycle. Finalement les choses sont revenues dans l’ordre il y a peu mais j’ai eu un petit moment de panique car un tel délai ne m’était jamais arrivé !
Et toi, y’a des trucs un peu bizarre qui te sont passés par la tête pendant cette période ?
Merci je vais voir ça 😎👍😊
Oui, je guette la réouverture des frontières et dès que les vols reprennent, je réserve.
Pour le shampoing, j’étais sceptique au début, mais ça a vraiment changé ma vie, j’ai des cheveux très gras, avant je devais les laver presque tous les jours, maintenant, je peux tenir jusque 3 jours, et c’est aussi plus économique, les deux marques que j’ai essayée, pour environ 10€ ça dure 2-3 mois. Et en plus, c’est pratique en voyageant en avion par rapport aux limitations de liquides.