Si je peux vous donner en moins de 5 minutes une liste longue comme le bras de points négatifs sur le coronavirus, lui trouver des points positifs est beaucoup plus compliqué. C’est pourtant le défi que nous a donné « Le Rendez-vous des bloggeurs » et que j’ai choisi de relever.
C’est donc avec quelques difficultés que j’en ai finalement trouvé… 4. C’est peu, mais après tout, comme dirait Baloo « il en faut peu pour être heureux » non ?
Alors il n’y aura pas de nouvelle hygiène de vie impeccable ou d’apprentissage de nouvelles disciplines trop cool dans ce top. Mais des petites choses simples qui me permettent de traverser un peu moins déprimée cette période difficile.
PS : « Le » ou « la » covid étant le nouveau débat « pain au chocolat contre chocolatine » je vous laisse le (la ?) traduire comme vous le voulez… Même à l’Académie française on s’affronte sur le sujet, alors qui suis-je pour dicter ma loi ? Sinon on peut aussi se mettre d’accord sur « ce-truc-dont-on-a-trop-prononcé-le-nom », qui a son petit charme aussi.
1 / La pandémie me fait rajeunir…
Et YOLO est ma nouvelle devise !
Vous vous souvenez de ce slogan apparu dans les années 2000 et disparut aussitôt ? Le YOLO lancé par des adolescent.e.s un peu énervé.e.s pour s’émanciper de parents « relou de ouf ».
« You only live once » donc profite !
Et bien je pense que ça s’adapte plutôt bien à notre période actuelle.
Je résumerai mon YOLO par :
- Il faut savoir saisir l’occasion de boire un verre avec des ami.e.s quand ça se présente car on ne saura pas quand ça sera de nouveau possible.
- Faire des plans la veille pour le lendemain est le meilleur moyen de les voir se réaliser vraiment
- Ne pas trop penser au futur est la meilleure solution de garder un esprit sain
Finalement, la pandémie me fait rajeunir en me réimposant mes principes de vie d’adolescente, un des points positifs du coronavirus le plus inattendu…
2 / Amazon ne pourra jamais rivaliser avec une raclette en famille
On vit dans une société de consommation. La publicité nous fait croire que notre vie a pour but le « bonheur » d’avoir toujours plus. L’injonction à être heureux se confond avec celle de posséder.
Et cette crise finit de me convaincre de cette absurdité.
Si j’ai toujours la possibilité de m’acheter ce que je veux sur Amazon, la Fnac et autres entreprises contestables, ça ne compense en rien l’essentiel. A savoir :
- Un repas entre ami.e.s
- Une soirée à danser avec quelqu’un
- Ecouter concert au milieu d’une foule en délire
Toutes ces activités « non essentielles » qui finalement sont ce qu’il y a de plus précieux pour moi.
Comme je ne suis sans doute pas la seule à m’en rendre compte, j’espère que cela aura des effets bénéfiques sur le futur que nous construirons pour notre planète !
Le monde post-covid sera-t-il beaucoup plus écolo ? En tout cas je l’espère et j’y crois !
3 / Mes nouveaux rêves sont aussi simples qu’une balade à 1km 5 de chez moi
Si autrefois partir visiter la région voisine n’était pas assez exotique à mes yeux, elle est un bout du monde inaccessible aujourd’hui.
Voir ma liberté de mouvement restreinte est ce qui me pèse le plus. Mais c’est aussi ce qui me permet le mieux de me rendre compte de ce que j’avais à portée de la main et que je négligeais pour rêver de partir au bout du monde.
Car finalement, est-ce que ce n’est pas magnifique d’avoir des rêves simples ? Savoir se contenter de peu pour être heureux. (Décidément, Baloo est mon nouveau gourou…)
Je me rends compte que découvrir l’environnement proche de ma ville sera sans doute aussi passionnant qu’un séjour en Laponie.
Lorsqu’on me le permettra ENFIN, bien sûr…
4 / Même en pleine pandémie, on peut en rire (et c’est même crutial) :
En ces temps compliqués, pouvoir rire m’est essentiel pour garder ma santé mentale.
C’est pourquoi j’adore regarder les blagues diffusées sur le net à propos de la pandémie. Que ce soit sous forme de vignettes, post Facebook ou vidéo stupide, tout est bon à prendre.
Lorsque « Le Gorafi » commente, à l’approche du nouveau confinement :
Emmanuel Macron « J’espère que ce reconfinement sera pour l’occasion pour nombre de nos compatriotes de se perfectionner enfin dans la pâte à pain et le cake à la banane »
Mon envie de pleurer se transforme en envie de rire.
Et pouvoir rire de cette crise est ce qui me permet de dédramatiser. Pointer du doigt l’absurdité de se battre pour un paquet de pâtes, c’est ma bouée de sauvetage.
Finalement, ce genre de vidéo, c’est mieux qu’un anti-dépresseur non ?
Voilà mon top est fini. Normalement on fait un top 5, 8 ou 10 mais rarement un top 4. Sauf que je sèche pour la suite, désolée 🙁
Si vous voyez d’autres points positifs au coronavirus n’hésitez pas à m’aider à les voir ^^.
Enfin, si vous avez besoin d’idées de lectures italiennes pour occuper vos soirées, j’ai ce qu’il vous faut par ici 😊.
Même point 3 que toi ! On explore les parcs dans et autour de Hambourg et cet été, quand il y avait moins de cas, on avait repris notre exploration des petites villes hanséatiques à proximité.
L’idée de cet article me plaît bien. Est-ce que je pourrais participer au défi ?
En plus de parler “couramment” japonais et anglais j’ai aussi étudié l’espagnol et le portugais, du coup voulais changer des langues “classiques”. Puis je connais une polonaise qui habite aussi à Kobe et qui ne traduit plus ses posts IG et ses vidéos YT du coup je me suis dit que ça serait un chouette challenge pour m’entraîner et après parler avec elle. Ça si on apprend une langue il faut aussi avoir l’occasion de la pratiquer ! ^^