Avant de créer votre marque, aviez-vous une expérience dans l’industrie textile ?
On n’est pas du tout issu du milieu du prêt-à-porter, du design ou de la mode. Lisa a fait un master en sémiologie et a donc un profil « communication/ média ». Moi je faisais de la gestion de projet en solidarité internationale. Avec ces bases, le reste c’est fait au culot, aux rencontres… On a fait les 4 coins de Marseille pour trouver les bonnes personnes avec qui travailler.
Comment-vous êtes-vous fait connaître ?
On a lancé une campagne de crowdfunding qui nous a bien aidés. Puis on a eu la chance d’avoir un article dans « Madmoizelle » paru à échelle nationale et qui a mis un bon coup de pouce. On fonctionne aussi beaucoup via Instagram, ou on a le plus de retours.
Quel accueil a reçu votre marque ?
On a eu des débuts particuliers car on est directement monté à Paris faire un pop-up store de créateurs. Donc la première fois qu’on a exposé nos produits, c’était dans le Marais pendant 10 jours.
Du coup, on a eu un peu de tout : des sudistes expatrié.e.s, des féministes convaincues qui se retrouvaient dans la « Cagole »… Mais aussi des personnes qui n’accrochaient pas à cause de l’utilisation du mot « cagole » sur le vêtement.
Quels sont vos projets ?
On travaille sur une robe unisexe disponible en 2 modèles : Un entièrement « upcyclée » made in Marseille, fait à base de fin de rouleaux d’industrie textile et de chute de vestes sportswear. Et une autre version à partir de coton bio certifié, à un prix plus réduit.
D’ailleurs, Si on peut faire passer un appel : on est toujours en recherche d’entreprises qui ont des déchets textiles que nous on pourrait revaloriser.
Super concept 👏👏 j adhère complètement aux valeurs de la marque.
Effectivement pour moi la cagole a un côté un peu péjoratif ! Mais en tout cas un chouette projet et un jolie vision ! Bravo